Texte de l’Évangile (Jn 6,35-40):
Jésus leur répondit: «Moi, je suis le pain de la vie. Celui qui vient à moi n’aura plus jamais faim; celui qui croit en moi n’aura plus jamais soif. Mais je vous l’ai déjà dit: vous avez vu, et pourtant vous ne croyez pas. Tous ceux que le Père me donne viendront à moi; et celui qui vient à moi, je ne vais pas le jeter dehors. Car je ne suis pas descendu du ciel pour faire ma volonté, mais pour faire la volonté de celui qui m’a envoyé. Or, la volonté de celui qui m’a envoyé, c’est que je ne perde aucun de ceux qu’il m’a donnés, mais que je les ressuscite tous au dernier jour. Car la volonté de mon Père, c’est que tout homme qui voit le Fils et croit en lui obtienne la vie éternelle; et moi, je le ressusciterai au dernier jour».
Acclamons la Parole de Dieu
«Celui qui vient à moi, n’aura pas de faim»
Aujourd’hui nous voyons combien ils préoccupent à Dieu notre faim et notre soif. Comment pourrions-nous continuer à penser que Dieu est indifférent devant nos souffrances ? Encore plus, trop fréquemment “nous refusons croire” au tendre amour que Dieu a pour chacun de nous. En se cachant Lui même dans l’Eucharistie, Dieu montre la distance incroyable qu’Il est disposé à parcourir pour rassasier notre soif et notre faim.
Mais: de quelle “soif” et de quelle “faim” s’agit-il ? ” En définitive, c’est la faim et la soif de la “vie éternelle”. La faim et la soif physiques sont seulement un reflet pâle d’un désir profond que chaque homme a devant la vie divine que seulement Christ peut nous atteindre. “C’est la volonté de mon Père : que quiconque voit le Fils et croit en Lui, ait la vie éternelle” (Jn 6,39). Et qu’est-ce que nous devons faire pour obtenir cette vie éternelle si désirée ? Un fait héroïque ou surhumain ? Non!, c’est quelque chose de beaucoup plus simple. Pour cela, Jésus dit : “Celui qui vient à moi je ne le jetterai pas dehors” (Jn 6,37). Nous devons seulement nous présenter à Lui, aller à Lui.
Ces mots de Christ nous stimulent à nous rapprocher à Lui chaque jour dans la Messe. C’est la chose la plus simple du monde!: simplement, assister à la Messe; prier et alors recevoir son Corps. Quand nous le faisons, pas seulement nous possédons cette nouvelle vie, mais de plus nous l’irradions sur les autres. Dans une homélie de la Fête-Dieu, le Pape François, alors Cardinal Bergoglio a dit : “Ainsi comme il est joli après avoir communié, pensé à notre vie comme à une Messe prolongée dans laquelle nous portons le fruit de la présence du Seigneur au monde de la famille, du quartier, de l’étude et du travail, aussi il nous fait du bien penser notre vie quotidienne comme préparation pour l’Eucharistie, dans laquelle le Seigneur prend tout ce qui est à nous et il l’offre au Père”.
Fr.
Gavan JENNINGS
(Dublín, Irlande)
«La volonté de mon Père, c’est que tout homme qui voit le Fils et croit en lui obtienne la vie éternelle»
Aujourd’hui Jésus se présente en tant que pain de la vie. A première vue, la définition qu’il donne de lui-même provoque curiosité et perplexité; mais lorsque nous y pensons bien, nous nous rendons compte qu’en ces paroles se manifeste le sens de sa mission: sauver l’homme et lui donner vie. «Or, la volonté de celui qui m’a envoyé, c’est que je ne perde aucun de ceux qu’il m’a donnés, mais que je les ressuscite tous au dernier jour» (Jn 6,39). Pour cette raison et pour perpétuer son action rédemptrice et sa présence parmi nous, Jésus-Christ s’est fait pour nous aliment de la vie.
Dieu rend possible que nous croyions en Jésus-Christ et que nous nous approchions à Lui: «Tous ceux que le Père me donne viendront à moi; et celui qui vient à moi, je ne vais pas le jeter dehors. Car je ne suis pas descendu du ciel pour faire ma volonté, mais pour faire la volonté de celui qui m’a envoyé» (Jn 6,37-38). Approchons-nous, donc, avec foi, à Celui qui a voulu être notre nourriture, notre lumière et notre vie, étant donné que “la foi est le principe de la vie authentique”, comme affirme Saint Ignace d’Antioche.
Jésus-Christ nous invite à le suivre, à nous alimenter de Lui, car c’est ce que signifie croire en Lui. À la fois, Il nous enseigne à réaliser la volonté du Père, tel qu’Il la réalise. En enseignant aux disciples la prière des enfants de Dieu, le Notre Père, il fit suivre les deux pétitions suivantes: «Que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel. Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour». Ce pain ne fait pas seulement référence à l’aliment matériel, sino à Lui-même, aliment de la vie éternel, avec qui nous devons demeurer unis jour après jour, avec la cohésion profonde du Saint-Esprit.
Abbé
Joaquim MESEGUER García
(Sant Quirze del Vallès, Barcelona, Espagne)