
Méditation de l’évangile du vendredi 7 décembre 2018
ÉVANGILE
Croyant en Jésus, deux aveugles sont guéris. (Mt 9, 27-31)
En ce temps-là,
Jésus était en route ;
deux aveugles le suivirent, en criant :
« Prends pitié de nous, fils de David ! »
Quand il fut entré dans la maison,
les aveugles s’approchèrent de lui,
et Jésus leur dit :
« Croyez-vous que je peux faire cela ? »
Ils lui répondirent :
« Oui, Seigneur. »
Alors il leur toucha les yeux, en disant :
« Que tout se passe pour vous selon votre foi ! »
Leurs yeux s’ouvrirent,
et Jésus leur dit avec fermeté :
« Attention ! que personne ne le sache ! »
Mais, une fois sortis,
ils parlèrent de lui dans toute la région.
– Acclamons la Parole de Dieu.
Comment interpréter la “Bible”? Des limites de la méthode “historique-critique”
REDACTION evangeli.net (réalisé à partir de textes de Benoît XVI)
(Città del Vaticano, Saint-Sige)
Aujourd’hui, nous constatons la relation profonde histoire-foi typique du christianisme: le miracle réalisé avec les deux aveugles est un fait historique, mais ce n’est pas seulement une histoire. Par cela, la méthode historique-critique est indispensable, mais elle ne vide pas la tâche de l’interprétation pour celui qui voit dans les textes bibliques une Écriture unique inspirée par Dieu.
Il est important qu’on reconnaisse les limites de la méthode historique-critique même. 1. Par sa nature, elle doit laisser le mot dans le passé (elle peut essayer de trouver des applications pour le présent, mais elle ne peut pas la faire actuelle) et dans la précision de l’explication de ce qui s’est passé sa force réside tant comme aussi sa limitation. 2. Doit traiter les mots devant lesquels elle se trouve comme des mots humains. 3. L’unité de tous ces écrits comme “Bible” ne lui apparaît pas une donnée historique immédiate.
—Après avoir lu la Bible, dans la parole passé je perçois la question sur son aujourd’hui, et dans le mot humain il résonne un peu plus grand: la voix de Dieu qui aujourd’hui m’appelle aussi à moi.